Guerre en Ukraine : nouvelles sanctions américaines contre les soutiens russes

Le conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche, Jake Sullivan, s'exprime lors du briefing quotidien à la Maison Blanche à Washington, le 22 mai 2024.   -  
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Les États-Unis ont annoncé mercredi de nouvelles sanctions, visant des individus ou des structures installés à l’étranger collaborant avec l’industrie russe de la défense.

Plus de 300 nouvelles sanctions ont été adoptées afin de dissuader les entités des pays tels que la Chine, les Émirats arabes unis et la Turquie d'aider Moscou à bénéficier de l’accès aux équipements et aux services informatiques étrangers.

"Ces mesures augmenteront le risque pour les institutions financières qui traitent avec l'économie de guerre de la Russie. Le département du Trésor indique clairement que les banques étrangères risquent d'être sanctionnées si elles traitent avec une entité ou un individu bloqué par nos sanctions contre la Russie, y compris les banques russes désignées. Les cibles étrangères comprennent plus de deux douzaines d'entités et d'individus de la République populaire de Chine, mais également des structures des régions d'Asie de l'Est, du Moyen-Orient, d'Europe, d'Afrique, d'Asie centrale et des Caraïbes", explique Jake Sullivan, conseiller à la sécurité nationale de la Maison Blanche.

Les mesures visent les entreprises chinoises qui aident la Russie à poursuivre sa guerre en Ukraine et accroissent les enjeux pour les institutions financières étrangères qui travaillent avec des entités russes sanctionnées.

Jusqu’à présent, les banques étrangères pouvaient être sanctionnées pour leur soutien direct à l’industrie de la défense russe. Désormais, le département du Trésor étend ce régime de sanctions dites "secondaires" à toutes les personnes et entités russes qui ont déjà été touchées par les sanctions américaines.

Les institutions financières étrangères pourraient donc être sanctionnées si elles effectuent des transactions impliquant toute personne sanctionnée ou des banques russes. Ainsi, la liste des cibles passe de plus de 1 000 à environ 4 500 entités.

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