Afrique du Sud : Zuma crie à la triche, l'ANC peine à trouver des alliés

Le président sud-africain Ramaphosa salue les hauts responsables de son parti, l'ANC, lors de la réunion du Comité exécutif national de l'ANC, le 06/06/2024 à Johannesburg.   -  
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Le parti MK de Jacob Zuma cherche à bloquer le Parlement à l'issue des dernières élections législatives.

Le parti politique de l'ancien président sud-africain a demandé au plus haut tribunal de l'Afrique du Sud d'empêcher le Parlement de siéger cette semaine au motif que le vote du 29 mai a été truqué.

L'Assemblée nationale doit se réunir ce vendredi pour que les législateurs puissent prêter serment et élire leur président, leur vice-président et le président du pays.

Le parti de Jacob Zuma est arrivé en troisième position, remportant 14,6 % des voix, ce qui se traduit par 58 sièges sur une chambre de 400 sièges, mais malgré son succès, la formation politique a menacé de boycotter le nouveau Parlement.

Le Congrès national Africain (ANC), le plus grand parti politique du pays au pouvoir depuis la fin de l'apartheid, a perdu la majorité absolue aux élections. Le parti a recueilli à peine 40,2 % des voix, soit 159 sièges contre 230 en 2019.

Pour former une nouvelle coalition, l'ANC mène des négociations avec d’autres partis politiques. Ils n’ont plus que quelques jours pour se mettre d’accord et annoncer leur participation à un gouvernement.

Mais, certains des plus petits partis adoptent une stratégie différente et n’envisagent pas de la même manière une éventuelle coalition avec l’ANC. Ainsi, il n'est pas encore sûr qu’un accord quelconque aura été conclu d'ici vendredi.

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