Les surfeurs sénégalais s'interrogent sur l'avenir du surf en Afrique, déçus de ne pas avoir été qualifiés pour les Jeux olympiques de Paris 2024, la fédération sénégalaise de surf ne disposant que de faibles moyens, et n’ayant pas la possibilité d’obtenir des visas pour ses champions.
Surf : le Sénégal vise les Jeux Olympiques de 2028
Chérif Fall aurait préféré être à Porto Rico, pour tenter de décrocher l’une des dernières places pour les jeux olympiques. Même avec le soutien financier d'un énorme sponsor,ce surfer de 27 ans, n'a toujours pas les moyens de s'offrir un entraînement adéquat et ne participe pas à suffisamment de compétitions pour gagner des points qui l'aideraient à se classer au niveau mondial.
"J'ai commencé à surfer au Sénégal. J'ai fait toute ma carrière ici. Cela fait 20 ans que je suis champion du Sénégal", déclare Fall.
Avec neuf écoles affiliées et plus de 300 licenciés, le surf sénégalais est en plein boom. Mais les contrats de sponsoring sont encore rares dans le pays. Ceux-ci sont indispensables pour pouvoir acheter l’équipement, financer les voyages et les compétitions internationales.
Les Jeux olympiques 2024 sont les deuxièmes à inclure des surfeurs. Seuls 48 hommes et femmes auront le droit de concourir à Tahiti, l'île de Polynésie française située dans le Pacifique Sud.