Centrafrique : le référendum constitutionnel de Touadéra critiqué

Le président de la République centrafricaine, Faustin-Archange Touadera, assiste au sommet One Forest au palais présidentiel de Libreville, le 2 mars 2023.   -  
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Le président de la Centrafrique, Faustin Archange Touadéra a proposé en début de semaine un référendum le 30 juillet prochain pour l'instauration d'une nouvelle constitution. 

Un choix politique critiqué dans son pays et au-delà de ses frontières. Élu en 2016 puis réélu en 2020 en pleine crise sécuritaire, son dernier mandat selon l'actuelle constitution s'achève en 2025.

Pour plusieurs, le président Touadéra veut à coup sûr se tailler une constitution à sa mesure. De son côté, le chef de l'Etat tente bien que mal de rassurer, selon lui, il ne s'agit pas de briguer un 3e mandat, mais les compteurs seront remis à zéro et tout le monde pourra briguer ce mandat.

En septembre 2022, le président centrafricain avait subi un revers juridique quand la Cour constitutionnelle a annulé un de ses décrets mettant en place un comité chargé de rédiger une nouvelle constitution.

La Cour invoquait notamment le fait que le Sénat, chambre haute du Parlement et prévu dans la précédente Constitution, n'avait toujours pas été mis en place. Le pouvoir a mis à la retraite d'office en janvier 2023 la présidente de la Cour constitutionnelle, Danièle Darlan, principale artisane de l'invalidation.

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