Aujourd’hui, plus de 50 millions de personnes sont touchées par les conflits armés dans les zones urbaines.
ONU : les civils en première ligne des conflits urbains
Outre les risques de violences et de morts, les populations civiles prises en étau entre les belligérants de ces tensions, subissent des dommages sans précédent.
En Libye et dans d’autres pays d’Afrique subsaharienne comme les nations du Sahel ou la Somalie notamment, menacées par le terrorisme, l es civils souffrent des attaques faites à leur encontre et à celle des infrastructures civiles. Des agressions qui poussent des milliers de personnes sur les routes de l’exil.
Faisant de la protection des civils dans les conflits une priorité, le conseil de sécurité des Nations Unies s’est réuni autour de cet enjeu ce mardi pour faire respecter le droit humanitaire international.
Ce dernier interdit entre autres les attaques aveugles et l'utilisation de civils comme boucliers humains.
Le vice-président ghanéen Mahamadu Bawumia a déploré que de nombreux conflits en Afrique continuent d’impliquer des combats civils et aboutissent à la désignation de boucs émissaires malgré les tentatives faites pour amener les combattants soutenus par l’état et les groupes armés à respecter les règles de la guerre.
Antonio Guterres, secrétaire général de l’ONU a entre autres exhorté les combattants à ne pas utiliser d'armes explosives qui ont des effets dévastateurs dans les zones peuplées.
Il a également fait valoir que les États membres doivent faire preuve de la volonté politique d'enquêter.
Le Norvégien Jonas Gahr Støre, dont le pays assure la présidence du Conseil de sécurité et préside la réunion, a déclaré qu' avec l'augmentation de la guerre urbaine et le fait que 50 % de la population mondiale vit dans des villes et que ce chiffre devrait continuer à augmenter , a-t-il déclaré, "nous devons nous pencher sur les obligations des États et des parties belligérantes en vertu du droit international humanitaire."