Les participants au sommet international sur le climat jeudi et vendredi sont unanimes: lutter contre le changement climatique sera bénéfique pour la croissance mondiale.
Combattre le changement climatique : un défi ?
Ils plaident en faveur d'actions ambitieuses - investissements massifs, taxe carbone élevée-, pour enrayer la hausse des températures et mettre la planète sur le chemin de la prospérité. Le changement climatique représente une menace majeure pour la croissance du globe. Ses effets sont connus: chute des rendements des cultures, propagation des maladies, économies touristiques dévastées par la récurrence d'événements météorologiques extrêmes, perte de productivité, etc.
Marissa D. Scott-Torres du département américain est revenue sur la participation des cinq pays africains à ce sommet virtuel : Mais tout le monde est impliqué pas seulement les cinq pays comme vous le savez il y a la déforestation, la désertification, ou l'élévation du niveau de mer , donc il est impossible de s'attaquer aux pires effets, sans la coopération et la contribution de l'Afrique. L'Afrique est une priorité pour l'administration Biden, nous entendons dialoguer avec les pays africains et rapidement en tant que partenaires au service de nos valeurs, et de nos intérêts communs, notamment la sécurité , la santé mondiale, et aussi le changement climatique. La participation de l'Afrique au sommet reflète le caractère indispensable du contient en tant qu'acteur dans les efforts du monde pour réduire les émissions et limiter le réchauffement de la planète à 1.5 degrés Celsius.
Les économies d'Asie seraient les plus durement affectées, la Chine risquant de perdre près de 24% de son PIB dans un scénario du pire, tandis que la première économie du monde, les Etats-Unis, perdrait près de 10% et l'Europe près de 11%. La Banque mondiale estime, elle, qu'entre 32 et 132 millions de personnes supplémentaires pourraient basculer dans l'extrême pauvreté d'ici 2030 en raison de l'impact du changement climatique. La Banque mondiale a identifié cinq domaines prioritaires pour les investissements: systèmes d'alerte précoce, infrastructures résistantes aux phénomènes climatiques, agriculture dans les zones arides, protection des mangroves et résilience des ressources en eau. Investir, d'ici 2030, 1.800 milliards de dollars dans ces seuls domaines pourrait en rapporter jusqu'à 7.100 milliards.
Le sommet souligne les efforts des économies mondiales, à mobiliser les financements publiques et privés, souligner les avantages économiques de l'action climatique, stimuler les technologies transformatrices, mettre en avant les acteurs internationaux, et non gouvernementaux, et aussi de discuter des possibilités de renforcer la capacité à protéger les vies, et les moyens de subsistances, des conséquences du changement climatique. Il est également vrai que la lutte contre le changement climatique offre des outils les plus puissants dont nous disposons pour lutter contre l'iniquité et le racisme systématique explique t-elle.
Le FMI et la Banque mondiale réfléchissent à la possibilité d'alléger la dette des pays pauvres en échange d'investissements verts. L'objectif est de faire des propositions concrètes d'ici le sommet climat COP26 à l'automne. Le Fonds vert pour le climat (GCF) est un mécanisme financier visant à transférer des fonds des pays les plus avancés vers les pays les plus vulnérables afin de mettre en place des projets pour lutter contre le changement climatique ou s'y adapter. Les Etats-Unis souhaitent l'augmenter l'an prochain de 1,2 milliard de dollars supplémentaires.