Le gouvernement de Yoweri Museveni a reconnu avoir détenu plus d'un millier d'ougandais, sans pour autant détailler leur nombre exact. Trois mois après la réélection du président Yoweri Musveni , le gouvernement ougandais a reconnu avoir détenu plus d'un millier de personnes arrêtées à l'approche des élections présidentielles de janvier. Selon le ministre de l'intérieur, une bonne partie d'entre eux seraient toujours placés en détention. Depuis plusieurs mois, le principal opposant du président, le chanteur et homme politique Bobi Wine , affirme que plus de 400 des membres de son parti sont portés disparus. Après avoir été arrêtés lors de raids des forces de sécurité, les partisans de la Plateforme d'unité nationale (NUP) seraient toujours introuvables.
L'Ouganda reconnait la détention d'un millier de personnes
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AFP
Les forces de polices et l'armée ougandaises sont régulièrement pointées du doigt par plusieurs organisations de défense des droits humains, qui les accusent de se livrer à des détentions arbitraires et des d' actes de tortures .
En début de semaine, l'Organisation Nations unies a interpellé les autorités ougandaises, leur demandant de cesser de réprimer leurs opposants politiques.