Tunisie
Vives tensions à Tataouine, une ville du sud de la Tunisie entre les manifestants et la police.
Lundi matin, les forces de l’ordre ont procédé à d’intenses tirs de gaz lacrymogène pour disperser des centaines de jeunes dans le centre-ville.
La veille déjà, de violents heurts avaient opposé la police aux protestataires. Ces derniers réclament des emplois et la libération de Tarek Haddad, une figure de ce mouvement qui exige l’application d’accords signés en 2017 pour une meilleure répartition des richesses.
Ce militant est “recherché par la justice”, selon le gouverneur de Tataouine, Adel Ouergui, qui n’a pas donné plus de précision.
Dénonçant un recours à la force “excessive et injustifiée” contre les manifestants, la puissante centrale syndicale UGTT a appelé à une grève générale lundi à Tataouine.
Ces troubles interviennent alors que la Tunisie, largement épargnée par la pandémie de Covid-19, fait face à d’importants tiraillements politiques au sein de la coalition gouvernementale, et aux retombées sociales des restrictions sanitaires, qui ont accentué les inégalités.
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