Afrique du Sud
Le parc Kruger abrite l’une des plus grandes réserves de chasse d’Afrique. Les femmes des Black Mambas, du nom d’un serpent extrêmement dangereux, veillent sur les deux plus grandes populations de rhinocéros.
Composée de 36 jeunes femmes âgées de 19 à 33 ans, l’unité anti-braconnage a été créée en 2013. Son ambition : renouveler les méthodes de lutte contre les trafiquants. Ils sont de plus en plus déterminés à se procurer les cornes à la demande insatiable de clients asiatiques.
« J’aime ce métier parce que ces animaux doivent être protégés. Si nous ne protégeons pas les animaux, qui se portera volontaires pour les protéger ? Et si nous pensons que ce travail n’est que pour les hommes, qui va le faire? Parce que ce travail n’est pas seulement pour les hommes », rappelle Felicia Mogakane, une des membres de l’unité spéciale.
Deux rhinocéros ont été tués récemment. Ces femmes se sentent personnellement responsables , car depuis trois ans, elles n’avaient subi aucune perte preuve de la complexité de leur travail : « Nous n’avons pas d’armes, mais nous avons nos yeux pour voir, nos oreilles pour écouter, et ensuite, si nous rencontrons un suspect, peut-être des pistes d‘êtres humains, nous appelons immédiatement notre intervention armée pour nous aider pendant que nous suivons que le suspect. »
La progression du braconnage est si alarmante qu’elle a fait l’objet d’un débat controversé entre certains pays et des ONG. Principal point de discorde faut-il légaliser une partie du commerce de la corne, afin de faire cesser le trafic.
Frustrée par les difficultés de son unité, Collet Ngobeni met en cause le manque de moyens alloués à la lutte contre le braconnage.
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