Invitée mardi à un événement organisé par l'ambassadeur des États-Unis auprès de l'ONU, la rappeuse Nicki Minaj a ouvertement félicité le président américain qui défend l'idée d'un massacre perpétré délibérément contre les chrétiens nigérians en raison de leur foi.
Nicki Minaj relance le débat sur les persécutions religieuses au Nigeria
Le président américain Donald Trump a promis des sanctions et une action militaire aux autorités nigérianes si rien n'est fait pour stopper les attaques contre les chrétiens du nord-ouest et du centre, persécutés selon lui à cause de leur foi. La thèse trumpiste fait des émules et secoue Abuja qui multiplie les déclarations pour démentir les allégations du patron de la maison blanche.
C'est dans cette veine et alors que le congrès américain s'apprête à voter pour intégrer le Nigeria dans la liste des pays où la liberté religieuse est en danger que Mike Waltz, ambassadeur américain auprès de l'ONU, a tenu un événement culturel mardi en présence de chefs religieux et d'artistes pour appeler à mettre en action le plan du président américain. Au Nigeria, les chrétiens sont pris pour cible, chassés de chez eux et tués. Des églises sont incendiées. Des familles déchirées. Des communautés entières vivent constamment dans la peur, simplement à cause leur façon de prier. Malheureusement, ce problème ne s'aggrave pas qu'au Nigeria a déclaré la chanteuse américaine Nicki Minaj, hôte de l'événement même si elle affirme ne pas avoir un parti-pris.
Les autorités nigérianes réfutent ces allégations. Le président Tinubu dans l'une des sorties soutient que toutes les communautés religieuses au Nigeria sont prises pour cible par les terroristes de Boko Haram et de l'Iswap. Les raisons de ces tueries sont diverses pouvant aller du motif religieux, à l'économie en passant par le contrôle des ressources agricoles.
Selon l'ACLED, depuis le début de l'année, au moins 2000 attaques ont eu lieu au Nigeria, une cinquantaine a visé des chrétiens en raison de leur foi.