L'ONU et l'UA oeuvrent à mettre fin à la guerre sur le continent

19 juillet 2014, un membre de la Mission conjointe de l'ONU et de l'Union africaine au Darfour (MINUAD), à droite, à El Fasher, dans le nord du Darfour, au Soudan.   -  
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Albert Gonzalez Farran/AP

Les Nations unies affirment travailler en étroite collaboration avec la Commission de l'Union africaine pour éradiquer la violence et les conflits armés du continent africain.

Les deux organisations tentent d’aligner leurs agendas de développement, l'Agenda 2063 et l'Agenda 2030, afin de mettre fin à la guerre sur le continent et d'assurer une meilleure représentation à l'ONU.

"Disons que 2030 n'est peut-être pas une date réaliste pour mettre fin à la violence sur le continent, mais la violence continuera de toute façon, parce que nous pensons que nous devons traiter les raisons structurelles de la violence et des conflits sur notre continent. Et cela prendra certainement du temps. C'est pourquoi nous avons ce que nous appelons l'Agenda 2063. Le slogan de l'Agenda 2063 est donc l'Afrique que nous voulons pacifique, prospère et intégrée", a déclaré Mahamoud Ali Youssouf, président de la Commission de l'Union africaine.

Le Secrétaire général Antonio Guterres a déclaré que l'alliance stratégique étroite entre l'ONU et l'UA a conduit à un cadre conjoint sur la paix et la sécurité, améliorant la collaboration depuis les indicateurs précoces de conflit jusqu'à la construction de la paix post-conflit.

"L'Afrique abrite trop de conflits et trop de souffrances. Au Soudan, je suis gravement préoccupé par les récentes informations faisant état d'atrocités de masse et de violations flagrantes des droits de l'homme à El-Fasher, ainsi que par l'aggravation de la violence dans les Kordofans. Le flux d'armes et de combattants provenant de parties extérieures doit être interrompu. L'aide humanitaire doit pouvoir atteindre rapidement les civils dans le besoin. Les hostilités doivent cesser. Et j'appelle les forces armées soudanaises et les forces de soutien rapide à dialoguer avec mon envoyé personnel pour le Soudan, Ramatan Lamamra, et à prendre rapidement des mesures tangibles en vue d'un règlement négocié", a expliqué Antonio Guterres, Secrétaire général des Nations Unies.

M. Guterres a ajouté que le pacte prévoyait également des sièges permanents pour l'Afrique au Conseil de sécurité, corrigeant ainsi "une injustice intolérable à laquelle est confronté le continent africain".

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