L'ancien ministre égyptien du Tourisme et des Antiquités a été officiellement élu jeudi à la tête de l'UNESCO, malgré quelques critiques en son encontre.
L'Égyptien Enany prêt à diriger l'UNESCO malgré les critiques
Des associations de défense du patrimoine reprochent à Khaled El-Enany de ne pas avoir su protéger les trésors culturels de son pays, tels que la « Cité des morts » du Caire.
L'homme de 54 ans succède ainsi à la Française Audrey Azoulay, dans un contexte de défiance envers l'organisation marquée par le départ annoncé des États-Unis.
Ce scrutin solennel ne constituait qu'une formalité après que le Conseil exécutif a recommandé le 6 octobre la candidature El-Enany face à celle du Congolais Firmin Edouard Matoko, à une écrasante majorité 55 voix contre 2.
Cette fois, l'universitaire a réuni 172 des 174 suffrages exprimés par les États-membres réunis à Samarcande en Ouzbékistan, pour la conférence générale de l'Organisation des Nations unies (ONU) pour la culture, l'éducation et la science.
Khaled El-Enany devient le premier directeur général de l'Unesco originaire d'un pays arabe, et le deuxième Africain après le Sénégalais Amadou Mahtar Mbow (1974-1987).