Bande de Gaza : des  "dizaines de frappes israéliennes" malgré la mise en garde de Trump

De la fumée s'élève après un bombardement de l'armée israélienne à Nuseirat, dans le centre de la bande de Gaza, samedi 4 octobre 2025. (AP Photo/Abdel Kareem Hana)   -  
Copyright © africanews
Abdel Kareem Hana/Copyright 2025 The AP. All rights reserved.

L’appel au cessez-le-feu réitéré par le président américain n’aura pas suffi. Dans la bande de Gaza, la défense civile fait état de "dizaines de frappes israéliennes" dans la nuit de vendredi à samedi. 

Des faits confirmés par l'armée de l'État hébreu qui alertent la population gazaouie affirmant qu’il est extrêmement dangereux de retourner dans le sud de l’enclave palestinienne.

Ce samedi, l’armée israélienne a annoncé avancer sur les préparatifs pour la première phase du plan de Donald Trump visant à mettre fin à la guerre à Gaza et à ramener tous les otages.

Le Hamas, de son côté, a indiqué accepter certains points de l’accord, tandis que d’autres restent à négocier. Le Jihad islamique palestinien, deuxième groupe militant le plus puissant à Gaza, a déclaré accepter la réponse du Hamas au plan de Donald Trump, alors que le groupe l’avait rejetée quelques jours plus tôt.

Malgré ces avancées, de nombreuses questions demeurent. Le Hamas a indiqué être prêt à libérer les otages et à transférer le pouvoir à une autorité palestinienne, mais d’autres aspects du plan nécessitent encore des consultations. Selon le plan américain, le Hamas devrait libérer les 48 otages restants — environ 20 seraient encore vivants — dans un délai de trois jours. Le groupe devrait également céder le pouvoir et se désarmer.La déclaration officielle du groupe n’a pas abordé la question de la démilitarisation, point central de l’accord.

En contrepartie, Israël mettrait fin à son offensive, se retirerait de la majeure partie du territoire, libérerait des centaines de prisonniers palestiniens et permettrait l’acheminement d’une aide humanitaire ainsi que la reconstruction.

À découvrir également

Voir sur Africanews
>