L'ONU sollicite des contributions pour les missions de maintien de la paix

Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, arrive à la réunion ministérielle des Nations Unies sur le maintien de la paix 2025, à Berlin, mardi 13 mai 2025.   -  
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Le Secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a déclaré que les opérations de maintien de la paix de l’organisation « ne sont fortes que de l’engagement des États membres », les exhortant mardi à s’acquitter de leurs contributions.

Actuellement, le département des opérations de paix de l’ONU mène 11 missions, notamment en République démocratique du Congo, en Centrafrique, au Soudan du Sud, au Liban, à Chypre et au Kosovo.

Le budget de neuf de ces missions pour l’exercice se terminant le 30 juin s’élève à 5,6 milliards de dollars — soit une baisse de 8,2 % par rapport à l’année précédente. Les 193 États membres ont l’obligation légale de payer leur part du financement des opérations de paix.

António Guterres a rappelé que le maintien de la paix onusien, « qui représente une infime fraction des dépenses militaires mondiales — environ un demi pour cent —, reste l’un des outils les plus efficaces et les plus rentables pour construire la paix et la sécurité internationale. »

« Mais il n’est efficace que si les États membres y sont réellement engagés », a-t-il insisté, lors de l’ouverture d’une conférence ministérielle de deux jours, organisée par l’Allemagne, sur l’avenir du maintien de la paix.

Le chef de l’ONU a souligné que les missions souffraient d’une grave crise de liquidités, appelant les États à payer intégralement et à temps. Il n’a pas précisé les détails de cette crise, mais a reconnu que « la conjoncture est difficile pour le financement de toutes nos activités. »

Plus largement, l’organisation tente de faire face à des coupes dans les aides humanitaires, notamment de la part de son principal donateur, les États-Unis, sous l’administration de Donald Trump.

Le ministre allemand Johann Wadephul a affirmé que son pays, comme d’autres, est « prêt à s’engager à fournir des ressources supplémentaires » pour les opérations de paix. Il a toutefois plaidé pour des missions « plus efficaces et mieux ciblées », grâce à des mandats plus clairs, à une réduction de la bureaucratie et à l’évitement des doublons.

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