Le président Sud-soudanais, Salva Kiir a confirmé son engagement à « accélérer et conclure » les négociations de paix de Tumaini. Le chef d'État a également encouragé les parties à concentrer leur attention sur les élections de décembre 2026, lors de l'ouverture du 8ᵉ Forum annuel des gouverneurs à Djouba.
Soudan du Sud : Salva Kiir souhaite "accélérer" les négociations de paix
Lors de sa prise de parole à l'ouverture du Forum annuel des gouverneurs à Djouba, le président du Soudan du Sud, Salva Kiir a confirmé son engagement en faveur des négociations de paix de Tumaini, expliquant que les pourparlers de Tumaini avec les groupes qui se tiennent à Nairobi, au Kenya, n'ont pas pour but de négocier un nouvel accord parallèle, ni de remplacer ou de démanteler l'accord de paix déjà existant.
« Notre vision collective, nous les signataires de l'accord de paix de 2018, est de combler le fossé, de comprendre les réserves des groupes exclus, de tenir compte de ces réserves dans le cadre de l'accord existant, de sorte que l'initiative Tumaini devienne partie intégrante de l'accord existant », a-t-il déclaré.
Salva Kiir a également expliqué que la prolongation de la période de transition était motivée par un désir collectif de parvenir à une paix durable et a incité les parties à concentrer leur attention sur les élections de décembre 2026.
Le Forum des gouverneurs offre une occasion importante d'engager un dialogue de haut niveau entre les dirigeants nationaux et ceux des États afin de mieux comprendre la situation sécuritaire et économique et d'améliorer la collaboration dans la mise en œuvre de l'accord de paix.
Cette année, il intervient alors que le Soudan du Sud est confronté à des défis croissants. En effet, dans ce pays d'Afrique de l'Est, 9 millions de personnes ont besoin d'une aide humanitaire et 7,5 millions souffrent d'insécurité alimentaire.
Compte tenu de la situation désastreuse, la représentante spéciale adjointe de la Mission des Nations Unies au Soudan du Sud, Anita Kiki Gbeho, a souligné la nécessité pour les dirigeants nationaux et étatiques d'assurer un accès sans entrave aux organisations humanitaires.