COP29 : des activistes militent pour un financement juste de la lutte

Des militants participent à une manifestation en faveur du financement du climat lors du sommet climatique de l'ONU COP29, mardi 19 novembre 2024, à Bakou, en Azerbaïdjan   -  
Copyright © africanews
Bruna Prado/Copyright 2024 The AP. All rights reserved

La COP29 a de nouveau été le théâtre d’un groupe d’activistes ce mardi. Ces militants des pays du sud ont déployé une longue facture demandant aux pays développés de verser 5000 milliards de dollars pour aider à faire face au changement climatique.

Les ministres du Climat et de l'Environnement se sont réunis à Bakou pour négocier un nouveau montant destiné à aider les pays en développement à faire face à la crise climatique.

« Je pense que les ministres des pays du Sud doivent rester unis et ne pas accepter un mauvais accord. Ils doivent rester unis et ne pas accepter un mauvais accord qui va nuire au Sud plus qu'il ne le devrait », a déclaré Aishwarya Visvanathan, activiste du Asian Peoples' Movement on Debt and Development :.

D’autres actions militantes ont marqué la réunion annuelle des Nations Unies pour le climat, celle notamment du fondateur de l’initiative Leave it on the ground (LINGO), Kjell Kühne, qui s’est présenté en costume de dugong, mammifère marin en voie de disparition, pour demander aux pays de cesser d’utiliser et de produire des combustibles fossiles dont l'extraction menaçait les habitats des animaux : «Il s'agit donc d'un symbole pour le problème qui existe partout dans le monde, à savoir que l'industrie des combustibles fossiles s'immisce dans ces espaces très vulnérables qui devraient être protégés, mais qui ne le sont pas. Nous demandons donc aux pays qui élaborent leurs nouvelles CDN (contributions déterminées au niveau national) d'inclure une mesure pour s'éloigner des combustibles fossiles, c'est-à-dire de ne pas forer et construire des mines de charbon dans les zones protégées. », a-t-il déclaré.

Les pays vulnérables affirment avoir besoin de 1 300 milliards de dollars pour faire face aux dommages déjà causés par les phénomènes météorologiques extrêmes et pour s'adapter au réchauffement de la planète.

Les pays riches ne sont pas prêts à payer autant.

À découvrir également

Voir sur Africanews
>