Les membres du Sommet Africain sur le Climat, réunis en Azerbaïdjan en marge de la COP29, ont réitéré l’appel à maintenir et à multiplier les initiatives en faveur du développement vert du continent africain.
COP29 : appel au maintien des initiatives de développement vert
Parmi les autres objectifs du sommet figurent le renforcement de la coopération multilatérale et l'appel à des réformes de l'architecture financière, notamment en introduisant des échanges dette-climat, des fonds spécifiques au climat et des conditions de prêt restructurées pour permettre à l'Afrique de répondre efficacement aux urgences climatiques.
Ces « réformes significatives permettront d'améliorer l'accès au financement climatique et de remédier à l'explosion des intérêts sur les prêts, qui fait peser un fardeau injustifiable sur les pays en développement », selon Musalia Mudavadi, premier secrétaire du cabinet et secrétaire du cabinet pour les affaires étrangères et la diaspora du Kenya.
Pour ce dernier, il s'agit d'un défi « décourageant, mais surmontable » qui devra être relevé pour empêcher les pays africains en développement d'accumuler des dettes considérables face à l'adaptation au changement climatique.
Bien que l’Afrique émette seulement 7 % des émissions de gaz à effet de serre, les experts estiment le continent particulièrement vulnérable au changement climatique, car moins capable de s'y adapter.
Mardi, le secrétaire général des Nations unies a exhorté les pays pollueurs à doubler le financement de l'adaptation au climat pour le porter à 40 milliards de dollars par an d'ici à 2025.
Les pays africains entendent utiliser ces fonds pour améliorer leur résistance aux phénomènes météorologiques extrêmes, tels que les sécheresses ou les inondations, pour accroître le couvert végétal et protéger la biodiversité, ainsi que pour développer leurs capacités en matière d'énergies renouvelables.