Au lendemain du « jour » dit « de la liberté» au Mozambique, où des centaines de partisans de l’opposition ont manifesté contre les fraudes électorales du scrutin du 9 octobre, le plus grand hôpital du pays confirme la mort d’au moins trois personnes et 66 blessés lors des affrontements entre la police et les manifestants.
Mozambique : plusieurs décès confirmés après les heurts de jeudi
Un policier pointe son arme sur des manifestants à Maputo, au Mozambique, le jeudi 7 novembre 2024.
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Ces décès s’ajoutent à ceux d’au moins 18 personnes mortes dans les manifestations antérieures qui ont lieu depuis l’élection contesté du parti Frelimo au pouvoir depuis 49 ans.
Le gouvernement a déployé des soldats dans les rues pour aider à maintenir l’ordre. Le porte-parole des forcées armées mozambicaines a annoncé son soutien à la police dans la nuit de jeudi à vendredi.
Alors que le Mozambique retient son souffle, le palais présidentiel est sous haute surveillance et les forces de sécurité patrouillent en permanence dans les rues. De nombreuses personnes s'enferment chez elles.