Suite à la demande de reprise des négociations du président américain Joe Biden, l'armée soudanaise et les Forces de soutien rapide paramilitaires ont déclaré, être ouvertes à une résolution pacifique du conflit ayant poussé le Soudan au bord de la famine.
Soudan : l'armée et les FSR se disent ouvertes à une solution pacifique
Abdel Fattah al-Burhan, commandant en chef de l'armée du gouvernement de transition, a déclaré que le gouvernement soudanais restait ouvert à toute solution constructive pour mettre fin à la guerre. Le chef des Forces de soutien Rapide, Mohammed Hamdan Dagalo, a fait une déclaration similaire.
« Nous réaffirmons notre engagement en faveur des négociations de cessez-le-feu. Nous pensons que la voie vers la paix réside dans le dialogue, et non dans la violence aveugle, et nous continuerons à nous engager dans les processus de paix pour garantir un avenir sans peur ni souffrance à tous les civils soudanais », a déclaré Dagalo, ce 19 septembre sur X.
Néanmoins, les deux hommes se sont mutuellement accusés de ne pas avoir réussi à mettre un terme à un conflit qui a fait plus de 12 000 morts depuis avril 2023, s'accusant mutuellement d'avoir commis des abus.
Chaque partie a également accusé l'autre de ne pas avoir présenté de mesures concrètes pour parvenir à la paix.
Mardi 17 septembre, le président américain Joe Biden avait appelé les parties belligérantes au Soudan à reprendre les pourparlers pour mettre fin à la guerre.
« J’appelle les belligérants (…) à retirer leurs forces, faciliter l’accès humanitaire et réengager des négociations pour mettre fin à cette guerre », a-t-il déclaré, quelques jours après que des combats ont de nouveau éclaté au Darfour.