L'opposition tunisienne a communiqué les conditions pour sa participation à l'élection présidentielle à venir dans le pays.
Tunisie : l'opposition menace de boycotter la présidentielle
Il s’agit de la libération des prisonniers politique. Depuis le coup de force de Kais Saied contre les institutions en 2021, plus de 20 opposants ont été inculpés ou emprisonnés. Parmi les condamnés figure Rached Ghannouchi, ancien président du parlement, condamné à 15 mois de prison pour apologie du terrorisme.
Le Front du salut national, une coalition des principaux partis d'opposition, réclame aussi l'indépendance de la justice de la commission électorale.
Kais Saed a introduit récemment des changements institutionnels qui donnent au président, le pouvoir de nommer les membres de l'autorité électorale ainsi que les magistrats.
Les partisans de l'opposition redoutent que le scrutin prévu en septembre ou en octobre ne soit pas juste. Ils ne cachent pas leur intention d'appeler au boycott.