"Dignité humaine" : le Vatican contre la chirurgie transgenre et la GPA

Le pape François prononce la prière du Regina Coeli sur la place Saint-Pierre, au Vatican, le dimanche 7 avril 2024.   -  
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Le Vatican a récemment condamné la chirurgie de confirmation de genre et la gestation pour autrui, les assimilant à l'avortement et à l'euthanasie, dans une déclaration appelée "Dignité Infinie". 

Le Pape François a approuvé ce document, qui souligne la croyance traditionnelle selon laquelle le sexe biologique est fixe et rejette la notion de fluidité de genre. 

Alors que l'Église vise à accueillir les personnes transgenres, elle s'oppose à ce qu'elle qualifie d '"idéologies de genre".

Les critiques soutiennent que cette position est dépassée et nocive, alimentant potentiellement la discrimination et la violence contre les personnes transgenres. 

Malgré l'affirmation de la dignité de tous les individus, la position du Vatican sur la diversité de genre a suscité la controverse. 

De plus, le document condamne la criminalisation de l'homosexualité dans certains pays. Le président Biden, un catholique dévoué, a salué l'appel du Vatican à protéger les personnes LGBTQ+ contre la violence et l'emprisonnement, mais s'est abstenu d'intervenir dans les politiques internes de l'Église. 

La déclaration critique également la gestation pour autrui , affirmant qu'elle viole la dignité tant de la mère porteuse que de l'enfant. Les critiques soulignent le manque d'inclusion des voix et des expériences transgenres, les accusant d'hypocrisie en ce qui concerne les chirurgies intersexes. 

Ceci survient dans un contexte de backlash sociétal plus large contre les droits des personnes transgenres, certains États dirigés par des républicains envisageant des législations pour restreindre les soins médicaux aux jeunes et aux adultes transgenres.

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