ONU : le Maroc et les USA mènent une résolution sur l'intelligence artificielle

L'ambassadrice américain, Linda Thomas Greenfield, et son homologue marocain, Omar Hilale à Nez-York le 14/03/2024. From twitter : @USUNSpox   -  
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Yoka, Ndea/

Au siège des Nations unies à New York, l'ambassadrice américain, Linda Thomas Greenfield, et son homologue marocain, Omar Hilale, ont présenté jeudi à la presse internationale la première résolution onusienne sur l'intelligence artificielle (IA).

L' ambassadrice américaine Linda Thomas-Greenfield a mis en lumière le potentiel révolutionnaire de l'intelligence artificielle (IA) lors d'une déclaration conjointe avec 40 autres États membres. 

Elle a souligné que l'IA avait un "énorme potentiel pour façonner nos économies, notre société et le monde pour le mieux".

Le 21 mars, une résolution introduite par les États-Unis sera soumise au vote. Cette résolution vise à garantir que les avantages de l**'IA "s_'étendent à travers le monde à des pays de tous niveaux de développement"._**

Dans cette déclaration, l'ambassadrice a également appelé les États membres à promouvoir des systèmes d'IA sûrs, sécurisés et dignes de confiance pour relever les défis mondiaux, notamment ceux liés à la pauvreté, à la santé mondiale, à la sécurité alimentaire, au climat, à l'énergie et à l'éducation.

Thomas-Greenfield a insisté sur la nécessité de combler les écarts en matière d'IA entre les pays et au sein de ceux-ci grâce au renforcement des capacités et à l'augmentation de la littératie numérique.

Elle a souligné que le consensus sur ce sujet était crucial pour étendre les avantages de l'IA à tous les États membres, soutenant ainsi l'Agenda 2030 pour le développement durable.

L'ambassadeur du Maroc auprès des Nations unies, Omar Hilale , a également exprimé son soutien à la résolution, soulignant que "le potentiel de l'intelligence artificielle pour accélérer le développement humain est énorme" . Cependant, il a averti des dangers potentiels de l'utilisation malveillante de cette technologie pour la paix et la sécurité mondiales.

La résolution est attendue avec impatience pour son vote le 21 mars, offrant ainsi une opportunité historique de façonner l'avenir de l'IA et de ses impacts sur le développement mondial.

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