La Ligue arabe a appelé lundi à envoyer de l’aide à Gaza. C'était lors sa 161e assemblée au Caire.
Guerre Israël-Hamas : la Ligue Arabe appelle encore à l'aide pour Gaza
« L’agression israélienne se poursuit, le meurtre au hasard de civils non armés, y compris des enfants, des femmes et des personnes âgées. Le massacre de l’intersection de Nabulsi dans le nord de la bande de Gaza est toujours dans nos esprits, pourtant, la destruction systématique et les déplacements forcés accentuent la violence sur notre peuple palestinien dans les territoires palestiniens occupés dans le cadre d’une campagne de génocide à laquelle s’opposent toutes les morales et religions. Tout cela se produit sous les yeux du monde entier et de la communauté internationale, alors que personne ne prend de mesures pour mettre fin au génocide commis contre notre peuple indéfectible à Gaza ». Se plaint, Hussein Sidi Abdellah Deh, représentant le permanent de la Mauritanie auprès de la Ligue arabe et président de session.
Les groupes humanitaires disent qu’il est devenu presque impossible de fournir une aide humanitaire dans la majeure partie de Gaza en raison de la difficulté de coordination avec l’armée israélienne, des hostilités en cours et de l’effondrement de l’ordre public, avec des foules de personnes désespérées écrasant les convois d’aide.
L’alarme croissante concernant la faim à Gaza a alimenté les appels internationaux en faveur d’un nouveau cessez-le-feu, et les États-Unis, l’Egypte et le Qatar s’efforcent d’obtenir un accord entre Israël et le Hamas pour une pause dans les combats et la libération de certains otages.
Le président mauritanien a demandé formellement l'intervention internationale afin de sauver des vies.
« C’est urgent et on n’a pas le temps d’attendre. La communauté internationale est obligée de faire face à la famine qui a commencé à ravager les anciens et les enfants ainsi qu’au manque d’eau et de médicaments qui avertissent de la propagation des épidémies parmi le peuple palestinien, afin de sauver le plus d’âme possible et de réduire la famine, la soif et d’éliminer le risque de mort des personnes qui souffrent du froid, de la pluie, du siège et des balles sans aucune issue, sans pouvoir protéger leurs familles". Ajoute, le président de session.
Les médiateurs espèrent parvenir à un accord avant le début du mois sacré musulman du Ramadan vers le 10 mars.
L’ONU affirme qu’un quart des 2,3 millions de Palestiniens de Gaza sont confrontés à la famine ; environ 80 % ont fui leurs maisons.
L’attaque du Hamas le 7 octobre dans le sud d’Israël qui a déclenché la guerre a tué 1200 personnes, principalement des civils, et les militants ont saisi environ 250 otages.
Le Hamas et d’autres militants détiennent toujours une centaine d’otages et les restes d’une trentaine d’autres, après avoir libéré la plupart des autres prisonniers lors d’un cessez-le-feu en novembre.