Depuis lundi, la guerre entre l'armée et les paramilitaires au Soudan est entrée dans son neuvième mois sans qu'aucune issue ne soit en vue.
Soudan : Burhane refuse de participer au sommet de la paix de l'IGAD
Les affrontements se poursuivent, l'IGAD, l'autorité intergouvernementale pour le développement, annonce la tenue d'un sommet extraordinaire jeudi pour tenter de mettre fin à ce conflit.
Cependant, le gouvernement soudanais a déjà annoncé qu'il ne participera pas à la rencontre.
Alors que des millions de personnes ont maintenant besoin d'une assistance humanitaire pour survivre. Le système sanitaire est en lambeaux, l’éducation dans un état comateux.
" Lorsque la guerre a éclaté nous étions occupés par nos révisions parce que les compositions devaient avoir lieu à la fin du ramadhan comme beaucoup d'autres projets que j'avais en tête, mais la guerre a tout arrêté’’, raconte Habab Sharf Eldeen.
Le bout du tunnel n’est pas encore visible. Le conflit s’enlise, jetant les populations sur les routes. Depuis le début de la guerre, plus de 7,3 millions de Soudanais ont fui leur pays.
"Nous sommes affectés par ce qui s'est passé à Khartoum nous ont affectés ici. Des personnes déplacées par la guerre sont arrivées, mais nous n'avons plus de ressources. La vie devient de plus en plus difficile à mesure que la guerre se poursuit", explique Ayman Abdeen.
Un calvaire oublié par les acteurs de la crise. Seul compte, la conquête du pouvoir dans un pays en difficulté. Au moins 1, 3 millions de soudanais ont trouvé refuge au Tchad, au Soudan du Sud, en Égypte en Éthiopie et en Centrafrique.