Le conflit entre les généraux al-Buran et Daglo qui dure depuis maintenant 9 mois au Soudan favorise la propagation de maladies dont le choléra. Selon le tableau peint par l’Organisation mondiale de la santé, de milliers d’enfants souffrent de malnutrition et les violences sexuelles augmentent.
OMS : insécurité et pillages entravent l'aide en Ethiopie et au Soudan
Alors que la situation ne cesse de se dégrader, l’insécurité et les pillages entravent le travail de l'OMS et de ses partenaires.
"On estime que 3,5 millions d'enfants de moins de cinq ans - un sur sept - souffrent de malnutrition aiguë et que plus de 100 000 d'entre eux souffrent de malnutrition aiguë sévère et doivent être hospitalisés. Dans le même temps, le Soudan fait face à une épidémie de choléra, avec environ 9 000 cas et 245 décès.", a déclaré Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
L’Éthiopie n’est pas logée à la meilleure des enseignes. Les infrastructures sanitaires sont également affectées par la violence dans ce pays, ce qui rend difficile le travail des humanitaires. La situation est très préoccupante, en particulier dans la région d'Amhara, où la violence sévit depuis avril 2023.
"Les restrictions de mouvement entravent la fourniture de l'aide humanitaire. Les combats affectent l'accès aux établissements de santé, soit par des dommages ou des destructions, soit par des barrages routiers et d'autres obstacles. Selon un rapport de plusieurs agences, 61 établissements de santé ont été entièrement endommagés et 39 partiellement endommagés à la suite du récent conflit dans la région d'Amhara.'', a expliqué le Directeur général de l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
"Le conflit, la sécheresse et les déplacements de population, sont à l'origine d'une famine généralisée et d'épidémies, dans la région selon le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé.