Lundi, le ciel de Khartoum était déchiré par des tirs et des bombardements aériens. Alors que le cessez-le-feu conclu par les belligérants à Djeddah, en Arabie Saoudite devait entrée en vigueur à 19 heures heures GMT.
Soudan : le cessez-le-feu de l’espoir ?
Une trêve humanitaire de 7 jours très attendue par une population meurtrie par un mois de conflit.
"L'accord de Djedda est une véritable avancée pour le peuple soudanais. Il permettra d'alléger les souffrances auxquelles nous assistons actuellement. Toutes les solutions aux guerres dans le monde commencent par des négociations et une trêve. Nous, le peuple, espérons donc vraiment que cette trêve aura une chance et qu'elle sera effectivement mise en œuvre sur le terrain.", explique Adam Othman, habitant de Khartoum.
"Nous voulons un accord. Nous voulons que ceux qui sont au pouvoir se mettent d'accord. Nous avons tous faim - les enfants, les personnes âgées... Tout le monde souffre de la guerre. Nous n'avons plus d'eau. Nous avons vraiment faim. Il faut qu'ils se mettent d'accord.’’, raconte Souad al-Fateh, habitante de Khartoum.
Les deux parties ont affirmé dimanche qu'elles respecteraient le cessez-le-feu. Actuellement, 25 millions de personnes, soit plus de la moitié de la population du pays, ont besoin d'une aide humanitaire, selon les Nations unies.