Kamala Harris a achevé ce dimanche sa tournée africaine à Lusaka en Zambie. La vice-présidente américaine a visité notamment le Ghana et la Tanzanie.
Kamala Harris clôture sa tournée africaine
Cette visite avait pour but de repositionner les Etats-Unis comme un partenaire privilégié sur le continent alors que la Chine s'est imposée comme son premier partenaire commercial. Pour la vice-présidente américaine, un environnement stable et démocratique favoriserait les investissements américains sur le continent.
"Lors de mes rencontres avec les présidents du Ghana et de la Tanzanie, et ici en Zambie, nous avons lancé de nouvelles initiatives pour renforcer nos liens commerciaux. Nous avons également fait avancer notre travail de soutien à la démocratie et à la bonne gouvernance sur le continent, ce qui créera invariablement une plus grande stabilité, une plus grande prévisibilité, le type de choses dont les entreprises ont besoin avant d'investir. Dans chacun de ces échanges, il est apparu clairement qu'il y avait une forte volonté de coopération entre les deux parties. Il est apparu clairement que les dirigeants et les jeunes entrepreneurs de ce continent souhaitaient vivement que les investissements augmentent sur le continent souligne-t-elle.
Kamala Harris a par ailleurs souligné l'importance de l'accès au numérique pour l'essor de l'économie africaine et a promis de concentrer les efforts sur le lancement de produits numériques à l'avenir, afin de libérer la croissance et les opportunités sur le continent en mettant un accent particulier sur l'inclusion des femmes et des jeunes.
"Le président Biden, à travers ces initiatives, s'est engagé à travailler avec le Congrès américain pour investir 350 millions de dollars et faciliter près d'un demi-milliard de dollars de financement du développement, pour permettre au continent de participer à l'économie numérique et mondiale".
Les Etats-Unis se sont également engagés à investir dans l'adaptation au changement climatique. Kamala Harris veut mobiliser le secteur privé à investir environ 7 millions de dollars pour atténuer les effets du changement climatique en Afrique.