La 2eme édition de 'Forever is now', l’exposition internationale d’art contemporain, a retrouvé son public en Égypte jeudi 27 octobre. Elle est à découvrir jusqu'au 30 novembre.
Égypte : l'art contemporain s'expose à nouveau à l'ombre des pyramides
Le moderne côtoie à nouveau l'ancien sur le plateau plurimillénaire de Gizeh.
Une dizaine d'artistes internationaux ont niché leurs œuvres au pied des pyramides.
Au premier jour de l'exposition 'Forever is now', jeudi 27 octobre, le public pouvait échanger avec les artistes heureux de lever voile sur leur travail.
"C'est formidable de prendre part à ce grand événement, qui a rassemblé des artistes du monde entier", explique Therese Antoine Louis.
"Ce genre d'événements rapproche les gens de l'art contemporain, en étant en quelque sorte transgressif, il ouvrant les musées que peu de gens connaissent. Maintenant, tout est ouvert à tous, même ceux qui ne sont pas familiers avec l'art, viennent pour voir ça", abonde l'artiste basée à Alexandrie.
Plus de 500,000 visiteurs se sont déplacés pour la première édition de 'Forever is now', selon l'organisateur Art d’Égypte.
Le photographe JR déjà présent l'année dernière a même rempilé. "Aujourd'hui, je suis venu présenter une pyramide qui est un photomaton. Vous pouvez y entrer, prendre une photo, et nous la développons pour l'imprimer de l'autre côté en quelques secondes", explique le Français.
"L'idée est de s'interroger sur les grandes pyramides et à la façon dont, à cette époque, les gens de cette civilisation construisaient des choses qui allaient survivre après eux. Alors qu'aujourd'hui, nous tournons les appareils photo vers nous-mêmes, en pensant que nous sommes les monuments."
Protection de l'environnement
Connecter l'art égyptien antique au 21e siècle et proposer des œuvres durables qui rendent compte de l'urgence climatique étaient deux des principaux thèmes de l'édition 2022.
L’Égypte accueillera d'ailleurs la 27 conférence annuelle de l'ONU sur le climat en novembre.
"Je pense que les artistes sont capables de travailler avec le langage universel qu'est l'art, et ils peuvent peut-être inspirer les gens, leur enseigner des choses ou même les sensibiliser sur l'importance de la protection de la planète", avance Zeinab Alhashemi.
"Nous n'avons qu'une planète, donc nous devons la protéger", conclut-elle.
L'Émirienne est l'une de des quelque femmes à l'honneur.
Quatre artistes africains dont le Camerounais Pascale Marthine Tayou sont également au rendez-vous.
Les curieux pourront s'aventurer le long de ce parcours artistique insolite jusqu'au 30 novembre.