Comment sont morts les trois manifestants, fin novembre 2021 lors des heurts au passage d’un convoi de la force Barkhane au Niger ? C'est à cette question que devaient répondre les enquêtes ouvertes en France et au Niger.
Niger : les heurts contre le convoi Barkhane toujours non-élucidés
Leurs conclusions n'ont pas permis de cerner le déroulé exact des événements, selon l’annonce faite mardi soir par Niamey.
Les gendarmes nigériens ont mis en évidence de graves défaillances du dispositif national de maintien de l'ordre mis en place pour gérer le passage du convoi . Obligeant l’armée française à utiliser la force pour s’extraire de la pression des manifestants. Un usage réglementaire de la force à travers les tirs de sommations, selon les conclusions des enquêteurs français.
Une déception pour les proches des victimes qui devront se contenter des dédommagements promis par Paris et Niamey et dont le montant n’a pas été communiqué.
Parti d'Abidjan pour rejoindre Gao au Mali , le convoi avait d'abord été bloqué par des manifestants à Kaya dans le centre du Burkina Faso. Avant d'être de nouveau interrompu par des manifestants à Téra, dans l'ouest du Niger.
En sus des trois manifestants tués, les heurts dans cette localité avaient fait 31 blessés, 17 civils, 7 gendarmes nigériens et 7 militaires français.