L'avenir de la biodiversité au centre de discussions entre 190 pays

Une girafe traverse la savane dans le parc national d'Amboseli, au Kenya, avec en arrière-plan la plus haute montagne d'Afrique, le Kilimandjaro, en Tanzanie   -  
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Khaled Kazziha/Copyright 2016 The Associated Press

L’avenir de la biodiversité est au centre d’une réunion qui se tient depuis lundi à Genève en Suisse. Pendant deux semaines, plus de 190 pays tenteront de mettre en place un cadre mondial plus protecteur. Sorte de feuille de route qui sera examinée en avril-mai, à Kunming en Chine, lors de la COP15 biodiversité.

Il y a urgence, un million d’espèces pourrait disparaître dans les prochaines décennies selon les experts de l’ONU.

"Nous avons d'abord comme objectif à long terme, d'infléchir la courbe sur la perte de biodiversité. Mais réussir à infléchir cette courbe, est un long processus qui a commencé il y a deux ans. Avec le COVID-19, ce processus a été interrompu, nous avons donc pris du retard et maintenant, après deux ans, nous ne nous réunissons en personne ici", a déclaré Elizabeth Maruma Mrema , secrétaire exécutive de la Convention sur la diversité biologique.

Agriculture intensive, surpêche, plastiques et autres polluants, l’environnement est sous la coupe d’une kyrielle de menaces.

" Le COVID-19 a clairement démontré l'importance de la biodiversité pour nous, les êtres humains, mais aussi pour le bien-être de la planète. En raison de l'expansion des terres agricoles, de la destruction des habitats, de la déforestation... Tous ces facteurs ont fait que la population humaine s'est rapprochée de la nature - des zones sauvages, ou du règne animal, et nous avons perturbé leur paix. En conséquence, les agents pathogènes, qui ne sont pas nuisibles aux animaux, mais nuisibles aux êtres humains, ont été transmis aux humains.", explique Elizabeth Maruma Mrema.

Et d’ajouter, ‘’ Donc, en gros, chaque individu a un rôle à jouer pour changer nos actions. S'agit-il de nos habitudes alimentaires ? Est-ce notre consommation, notre production ? Tout cela doit changer.

Le défi majeur reste la capacité des États à tenir leurs engagements.

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