Des centaines de manifestants étaient dans les rues de la capitale soudanaise, Khartoum, lundi appelant les militaires à rendre le pouvoir aux civils. Depuis bientôt cinq mois que la population occupe régulièrement la rue affrontant des forces de sécurité qui utilisent des gaz lacrymogènes pour disperser la foule. Les manifestants, espèrent faire plier les autorités, mais celles-ci refusent de lâcher du lest.
Soudan : le bras de fer entre l'armée et les manifestants se poursuit
Des manifestants soudanais prennent part à une manifestation de "mères et pères" dans la capitale Khartoum, le 26 février 2022.
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Les généraux insistent sur le fait qu'ils ne céderont le pouvoir qu'à un gouvernement élu. Des élections auront lieu l'année prochaine. En attendant la rue continue de protester au Soudan. Quelques années après le renversement d'Omar El Béchir, le Soudan cherche encore la voie de la sortie de crise.
Les Comités de résistance --les groupements de militants par quartiers qui appellent aux manifestations et organisent la lutte contre le pouvoir militaire-- sont désormais la colonne vertébrale de l'opposition au Soudan, où les partis politiques peinent à défendre leur partenariat avec l'armée avant le putsch.