La tortue à crêpe, une espèce rare et donc peu connue. Elle se distingue par sa carapace souple, flexible et légère. L’espèce est malheureusement classée désormais dans la catégorie ‘’ en danger critique d’extinction ‘’ par l’Union internationale pour la conservation de la nature.
L'Afrique de l'Est en sanctuaire de tortues crêpes
Perte d'habitat due à la destruction des rochers, déforestation, culture et commerce international illégal d'animaux de compagnie hypothèquent son existence.
" Certains individus les font passer de la nature au marché international. Le commerce illégal est donc l'un des principaux défis auxquels est confrontée leur conservation et la perte de leur habitat en raison de l'augmentation de la population humaine. ", explique Patrick Omondi , directeur général du Wildlife Training and Research Institute au Kenya.
Le Kenya s’est lancé dans la bataille pour la conservation de la tortue pancake.
Peter Maundu a un élevage privé de tortues à 320 kilomètres de Nairobi. S'il peut vendre les tortues léopards, il sait que pour les crêpes la loi fait foi.
" C'est une tortue léopard adulte et ceci est une tortue pancake adulte. La tortue crêpe adulte est plus petite et possède une carapace plate ainsi qu'un ventre. Elle a un corps mou. Les autorités n'ont pas autorisé la vente de tortues crêpes de plus de 8 centimètres .’’, explique Peter Maundu , éleveur commercial de tortues.
L’Afrique de l’Est se présente donc comme le sanctuaire pour cette espèce en voie de disparition.
" On ne la trouve nulle part ailleurs dans le monde, sauf au Kenya, en Tanzanie et en Zambie. Par conséquent, pour les besoins de l'exposition dans les zoos, si vous trouvez cette espèce dans un zoo européen, elle doit provenir de cette région. ", a déclaré Jacob Mwiti , chercheur scientifique aux Musées nationaux du Kenya.
La tortue crêpe est assez lente à mûrir, entre 5 et 9 ans, et ne peut pondre qu'un ou deux œufs par an, d'où son taux de production très lent. Et leurs œufs prennent quatre à six mois pour éclore.