Un cercueil recouvert du drapeau sud-africain est arrivé jeudi à la base aérienne de Pretoria, il s'agit du caporal Tebogo Radebe, 31 ans agent de la mission africaine au Mozambique décédé sur la ligne de front le 20 décembre dernier près du village de Chai, dans le district de Macomia. La cérémonie de recueillement à lieu en présence de ses proches.
Afrique du Sud : hommage à un soldat de la SADC mort au combat
La vie de feu le caporal Tebogo Radebe n'est pas vaine. Notre peuple s'est engagé à continuer à rendre les services nécessaires à notre région dans le prolongement de la protection de notre propre intégrité territoriale. En effet, si votre voisin n'est pas stable, vous devez oublier la stabilité de votre pays. C'est pourquoi notre peuple est présent sur le terrain en tant que membres de la SAMIM, la mission de la SADC au Mozambique, et s'assure que les terroristes soient frappés et que la stabilité de l'Afrique du Sud soit maintenue. Les gens pourront continuer à mener leur vie quotidienne.
Par conséquent, notre engagement dans l'éradication du fléau du terrorisme au Mozambique est également la protection de la région et de nos pays respectifs et donc, en tant que SADC, nous continuerons à soutenir le peuple du Mozambique et la vie de feu le caporal Tebogo Radebe est la vie qui a servi à dire que je ferai tout pour apporter la paix et la stabilité dans la région et que sa vie n'est pas vaine, explique Rudzani Maphwanya, Chef de la force de défense nationale sud-africaine
Avec ce décès, la SAMIM Mission au Mozambique de la Communauté de développement de l'Afrique australe porte à quatorze le nombre de disparus depuis le lancement de cette force en juillet dernier. Les forces mozambicaines ont perdu de leur côté deux hommes et quatre autres ont été blessés lors de la dernière offensive.
Plus de 3 000 soldats africains - notamment rwandais et sud-africains - appuient l'armée mozambicaine, qui fait face aux groupes armés qui ont fait allégeance au groupe Etat islamique. Les groupes armés djihadistes sèment la terreur depuis plus de quatre ans dans cette région frontalière de la Tanzanie