Quel est l’intérêt des conférences de l’ONU sur le climat ? C’est en filigrane la question que des Kényans se posent alors la COP26 à lieu à Glasgow.
COP26 : réactions mitigées au Kenya
Si l’objectif de ces échanges est de trouver une convergence de vues face au changement climatique, à Nairobi, les réactions sont mitigées. Des voix militent pour une approche typiquement africaine.
" Sur le continent africain, nous devons structurer nos institutions et notre réponse au changement climatique de manière à ce qu'elle soit adaptée à l'Africain et à sa culture. Nous ne devons pas copier et coller ce qui se passe en Occident et l'appliquer en Afrique. Les occidentaux, les Asiatiques, les pays européens, qui sont les plus gros émetteurs de gaz à effet de serre à l'échelle mondiale, ne font pas grand-chose. Parce qu'ils n'agissent pas ou ne vivent pas conformément aux engagements qu'ils ont pris dans les résolutions précédentes. ’’, explique Namenya Daniel Naburi , environnementaliste et expert en changement climatique.
A la tribune de la COP26 des dirigeants africains ont appelé les principaux pollueurs au respect de leur parole. Alors que des Kényans optent pour le fatalisme, appelant simplement le continent à s’adapter au changement climatique qui n’épargne pas leur pays. Le phénomène a notamment un impact considérable sur la production du thé, dont le Kenya est le troisième producteur mondial.