En Afrique de Sud, la province très peuplée de Gauteng aurait enregistré plus de 23 000 grossesses chez les adolescentes entre avril 2020 et mars 2021.
Afrique du sud : plus de 23 000 grossesses précoces en 1 an à Gauteng
Selon Nomathemba Mokgethi, membre du Conseil exécutif de la santé de Gauteng , 934 des bébés ont été mis au monde par des jeunes filles âgées de 10 à 14 ans . Une information qui soulève davantage de questions sur les grossesses précoces chez les adolescentes dans le pays. Aussi, il a été révélé que 2 976 filles âgées de 10 à 19 ans, auraient décidé de mettre fin à leur grossesse.
" Ces chiffres sont tristes et incroyablement troublants si l'on considère que ces jeunes filles ont encore un bel avenir devant elles. La grossesse chez les adolescentes reste un grave problème social et sanitaire en Afrique du Sud. Elle présente un risque pour la santé de la mère et de l'enfant et a également des conséquences sociales telles que la poursuite du cycle de la pauvreté et l'abandon précoce de l'école ", a déclaré la membre du Conseil exécutif de la santé de Gauteng.
Le ministère ne dispose pas du profil des pères de ces enfants, mais quelques cas de détournement de mineur ont été enregistrés. D’après le Conseil exécutif de la santé de Gauteng " il n'y a pas de statistiques collectées spécifiquement sur les viols statutaires par le département de la santé. Les cas sont signalés aux SAPS et les arrestations restent leur mandat. "
Nomathemba Mokgethi a appelé les départements du développement social, de l'éducation et de la santé de Gauteng à intensifier leurs campagnes de prévention des grossesses chez les adolescentes. Toujours dans une optique de sensibilisation, elle ajoute " la grossesse chez les adolescentes reste un grave problème social et sanitaire en Afrique du Sud. Elle présente un risque pour la santé de la mère et de l'enfant et a également des conséquences sociales telles que la poursuite du cycle de la pauvreté et l'abandon précoce de l'école. "
Néanmoins, au regard de sa déclaration, des habitants de la région dénoncent sur les réseaux sociaux, une campagne mal orientée, car selon eux, il faudrait sensibiliser davantage sur les agressions sexuelles que ces jeunes mères auraient subies.