Accusé d’entraver le bon déroulement des opérations des Casques Bleus en Centrafrique la semaine dernière lors du Conseil de sécurité de l’ONU, le Kremlin défend ses troupes présentent dans le pays et dément toutes implications.
Centrafrique : la Russie dément toutes exactions
Après la parution d’un rapport dans le New York Times qui critique ouvertement les agissements russes dimanche dernier, la Russie a fermement rejeté ce lundi 28 les allégations selon lesquelles des instructeurs militaires russes présents en République Centrafricaine ont été impliqués dans le meurtre de civils et le pillage de maisons.
Lors d’une conférence téléphonique, le porte-parole du Kremlin Dmitry Peskov a affirmé que : " les conseillers militaires russes ne pouvaient pas prendre part et n'ont pas pris part aux meurtres ou aux pillages ." Il ajoute, " c'est encore un autre mensonge ."
Présence militaire très critiquée
La semaine dernière, les États-Unis, la Grande-Bretagne et la France ont accusé les contractants militaires en RCA de commettre des violations des droits de l'homme dans le pays frappé par le conflit. Les puissances occidentales ont établi un lien entre le personnel russe en RCA et le célèbre Wagner Group, une société de sécurité privée qui serait liée à Evgeny Prigozhin, un homme d'affaires qui a été inculpé aux États-Unis pour ingérence dans l'élection présidentielle de 2016.