Suspension réduite pour André Onana

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Michael Regan/Michael Regan

Le Tribunal arbitral du sport (TAS) a réduit de 12 à neuf mois la suspension infligée en février au gardien de but de l'Ajax Amsterdam, l'international camerounais André Onana, pour infraction aux règles antidopage. L'interdiction prend désormais fin le 3 novembre.

Statuant en appel de la décision disciplinaire de l'UEFA, la juridiction sportive a jugé cette sanction mieux "proportionnée" au manquement du portier, puisqu'aucune "faute significative" ne peut lui être reprochée, explique le TAS dans un communiqué.

Des traces de furosémide , un diurétique, avaient été retrouvées dans les urines du joueur de 25 ans le 30 octobre dernier lors d'un contrôle inopiné, mais l' Ajax avait affirmé qu' André Onana s'était senti mal et avait pris un médicament initialement destiné à son épouse.

"Je veux juste préciser que tout ceci est le résultat d'une erreur humaine. J'ai confondu un médicament avec une substance interdite par l'Agence mondiale antidopage avec une simple aspirine" , dont "l'emballage était presque identique" , avait de son côté expliqué le gardien.

Règles antidopage

Les règles antidopage rendent les athlètes responsables des substances interdites présentes dans leur organisme, même s'ils peuvent faire valoir qu'ils n'étaient ni fautifs ni négligents. Le club avait par ailleurs estimé que le Lasimac - diurétique et hypotenseur - "n'améliore pas les performances" d'un sportif, mais cet argument n'a été retenu ni par l' UEFA ni par le TAS, qui a refusé de "lever entièrement la suspension" .

La sanction contre André Onana, qui court depuis le 4 février, doit désormais s'achever le 3 novembre prochain, précise la sentence arbitrale. Cette décision pourrait permettre à Arsenal de renforcer son intérêt pour la signature d'André Onana, 25 ans, qui est autorisé à jouer pour le Cameroun lors de la Coupe d'Afrique des Nations en janvier.

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