La FIFA a validé ce mercredi les candidatures du Mauritanien Ahmed Yahya et du Sud-Africain Patrice Motseppe à la présidence de la Confédération Africaine de Football (CAF). Leurs dossiers demandaient des "vérifications supplémentaires", avait annoncé la commission de gouvernance de la CAF le 6 janvier dernier.
CAF : quatre candidats pour succéder à Ahmad Ahmad
Quatre candidats pourront donc concourir le 12 mars. La confédération internationale a annoncé mardi à Patrice Motsepe qu'il était "déclaré éligible au poste de président de la CAF et vice-président de la Fifa" dans un courrier. "Je suis heureux d'annoncer la validation de ma candidature à la Présidence de la CAF et Vice-Présidence de la Fifa par la Commission de Contrôle de la Fifa" , a pour sa part annoncé Ahmed Yahya sur son compte Twitter.
Ahmed Yahya , un homme d'affaires de 44 ans, dirige la Fédération mauritanienne (FFRIM) depuis 2011. Sous sa présidence, la sélection, les "Mourabitounes" , a participé à sa première Coupe d'Afrique des Nations, la CAN-2019, sous la direction du sélectionneur Corentin Martins. Patrice Tlhopan Motsepe, 58 ans, a fait fortune dans les mines. Il est président des Mamelodi Sundowns, le club du township de Pretoria, vainqueur de la Ligue des champions d'Afrique en 2016.
Ils rejoignent ainsi le Sénégalais Augustin Senghor et l’Ivoirien Jacques Anouma pour l’élection prévue le 12 mars à Rabat. Me Augustin Emmanuel Senghor , avocat de 55 ans, est président de la Fédération sénégalaise (FSF) depuis 11 ans et président de l'US Gorée, l'île en face de Dakar dont il est également le maire. Jacques Anouma , financier de 69 ans, ex-président de la Fédération Ivoirienne de Football, a notamment accompagné la montée en puissance des "Éléphants" qui ont participé à leurs premières Coupe du monde en 2010 et 2014.
Chacune des 54 fédérations africaines dispose d’une voix pour un scrutin majoritaire à plusieurs tours. Le président sortant, Ahmad Ahmad , a été suspendu pendant cinq ans de toutes activités liées au football pour une condamnation de détournement de fonds.