Le premier ministre éthiopien souhaite rester sur sa ligne de conduite malgré** l'intervention internationale. Il est décidé à régler rapidement **le conflit au Tigré par une attaque décisive sur la ville de Mekele.
Abiy Ahmed campe sur ses positions face à l'Union Africaine
Les envoyés spéciaux de l'Union Africaine n'ont pas réussi à faire infléchir sa position. Abiy Ahmed a réaffirmé qu'il était de son devoir de "maintenir l'ordre" en Ethiopie, au terme d'une médiation organisée à Addis Abeba et censée apaiser le conflit dans le Tigré.
Le Premier ministre éthiopien a rappelé que son gouvernement avait "la responsabilité constitutionnelle de maintenir l'ordre (au Tigré) et à travers le pays" , soulignant la patience dont il a longtemps fait preuve face aux "provocations" et à " l'__agenda de déstabilisation" du TPLF .
Une attaque imminente sur la ville de Mekele, dernier bastion du TPLF
Jeudi, Abiy Ahmed a ordonné à l'armée de lancer la "dernière phase" de l'opération militaire déclenchée le 4 novembre, avec l'attaque de Mekele , la capitale de cette région dissidente du Nord.
Malgré les pressions de la communauté internationale qui appelle à une désescalade, le Prix Nobel de la paix 2019 a fermement rejeté toute "interférence dans les affaires internes" de son pays.