L’Union africaine appelle la République démocratique du Congo à assurer des élections pacifiques, transparentes et réellement inclusives en décembre.
Présidentielle : l'UA appelle à une élection libre et transparente
Le respect de ces exigences garantirait la crédibilité du processus électoral, selon le président de la Commission, Moussa Faki Mahamat qui a également souligné la nécessité de respecter les droits et libertés de tous les électeurs congolais et de garantir l‘équilibre d’un terrain de jeu électoral.
La déclaration de l’UA arrive à deux jours de la date-butoir du dépôt des candidatures à l‘élection présidentielle, et après les deux tentatives de retour de l’opposant Moïse Katumbi empêché par les autorités.
Jusqu’ici en exil volontaire, l’opposant n’a pas été autorisé à entrer en RDC. Il est par ailleurs accusé d’infractions à la sécurité de l‘État.
Plusieurs candidatures ont déjà été enregistrées sur place, notamment celle de l’ancien vice-président Jean-Pierre Bemba, acquitté en juin d’ accusations de crimes de guerre.
Pour l’instant, le président Kabila ne s’est toujours pas prononcé sur la désignation d’un dauphin à cette élection, puisque n‘étant plus autorisé à se représenter.
Mais la candidature de Tryphon Kin-Kiey Mulumba, président du Parti pour l’Action (PA) et pro-Kabila a été déposée ce mardi.
Dernier porte-parole du dictateur Mobutu, deux fois ministre de Joseph Kabila, M. Kin-Kiey avait lancé en 2014 l’association “Kabila Désir” pour “fédérer” les Congolais autour du bilan présidentiel. Au sein de “Kabila Désir”, M. Kin-Kiey est un proche du directeur de cabinet adjoint du président Kabila, Jean-Pierre Kambila.