Les violences xénophobes qui ont lieu ces derniers jours en Afrique du Sud n’inquiètent pas que le Nigeria, pays visiblement ciblé par ces attaques. La République du Congo a également émis des réserves sur cette affaire.
Violences xénophobes en Afrique du Sud : l'alerte du Congo après la mort d'un de ses ressortissants
Une circulaire de l’ambassade du Congo à Pretoria rappelle aux ressortissants congolais “partout où ils se trouvent, que les mesures de prudence visant à préserver l’intégrité individuelle de chacun demeurent de rigueur”.
Cette mise en garde intervient alors que la diplomatie congolaise a constaté le “décès tragique de M. Hoven Moussiossio-Souka”, un Congolais basé à Cape Town, le samedi 25 février.
Les circonstances du décès ne sont pas explicitées, mais l’ambassade du Congo affirme avoir sollicité “un concours exceptionnel des autorités sud-africaines” en vue “de déterminer les circonstances exactes du meurtre et établir les responsabilités”.
Af du Sud : l'ambassade du Congo invite ses citoyens à plus de vigilance après le décès d'un de ses citoyens ▼ pic.twitter.com/NJNxKWgA4o— Zamo Alliance (@alliancezamo) 1 mars 2017
Ces derniers jours, la ville de Johannesburg a vécu au rythme de violentes manifestations, avec des relents de xénophobie. Plusieurs migrants africains et leurs biens ont été pris pour cibles par des Sud-Africains qui les accusent de trafic de drogue et de prostitution.
L’affaire a pris de telles proportions que le Nigeria a dû interpeller l’Afrique du Sud et la menacer de “graves mesures” si ses ressortissants ne sont pas protégés. Interrogé sur la question, le président sud-africain Jacob Zuma a appelé au calme et nié toute accusation de xénophobie de la part de son pays.