Au moins sept personnes ont été tuées lors de nouveaux affrontements entre la police et les manifestants anti- gouvernementaux dans l’Ouest de l’Ethiopie, ce week-end. C’est la première fois que ce mouvement d’humeur à caractère ethnique a atteint la capitale Addis-Abeba.
Les violences se poursuivent en Ethiopie
Les sept personnes ont été tuées pendant les affrontements de ce samedi avec la police, dans la région d’Oromia, alors que des dizaines d’autres manifestants qui appellent à un changement de régime en Ethiopie ont été arrêtés.
Les mécontents accusent le Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien, parti au pouvoir, de marginaliser les régions d’Amhara et d’Oromia, dans le nord du pays, frappées par la pauvreté. Ils demandent également la libération des militants arrêtés.
Vendredi dernier, le Premier ministre éthiopien Hailemariam Desalegn avait souligné l’interdiction des manifestations et autorisé par la même occasion la police à utiliser “ tous les moyens nécessaires” pour arrêter les manifestants.