Une coalition de plusieurs milices basées dans la ville de Bengazi, dans l’Est libyen, appelle à une mobilisation générale contre les forces de sécurité étrangères présentes dans le pays. Un appel suivi par des milices d’autres villes, notamment celle de Tripoli, qui se sont rassemblées vendredi devant une base navale, appelant les autorités à boycotter les entreprises françaises.
Une coalition de milices libyennes appellent à l'expulsion des forces étrangères du pays
Les appels répétés à manifestation contre les forces de défense étrangères notamment françaises vient du fait de l’annonce faite mercredi par Paris sur la mort des trois militaires français tués au cours d’un accident d’hélicoptère en Libye, où ils menaient une mission de renseignement dans l’est du pays auprès des forces conduites par le général Khalifa Haftar.
La présence du général en ces lieux du général a été fortement condamnée et critiquée par le gouvernement d’union nationale (le GNA) reconnu par la communauté internationale ( auquel s’oppose le général Haftar et les autorités de l’Est libyen) qui a dénoncé ce qu’il a qualifié de “violation du territoire”.
À Benghazi, le Conseil de la Choura des révolutionnaires, une coalition hétéroclite de milices, dont certaines islamistes a appelé dans un communiqué publié vendredi les Libyens à “expulser” les soldats français et ceux de “tous les pays qui participent à la guerre” en Libye. Des révolutionnaires, une coalition hétéroclite de milices dont certaines islamistes a appelé dans un communiqué publié vendredi les Libyens à “expulser” les soldats français et ceux de “tous les pays qui participent à la guerre” en Libye.
Une présence militaire étrangère qualifiée, ‘‘d’agression flagrante et une invasion des croisés’‘, selon ce Conseil de la Choura qui combat les forces du général Haftar dans cette ville (Benghazi), la deuxième du pays située à un millier de km à l’est de la capitale Tripoli.
Un jour plus tôt le général Saqr al-Jarouchi chef de l’aviation des forces loyales aux autorités concurrentes basées dans l’Est libyen avait pourtant indiqué que des soldats français, britanniques et américains étaient en Libye pour ‘‘surveiller” l’EI. ‘‘Ces quelque 20 soldats ont pour mission de surveiller les activités de l’EI”, mais “aucun pilote (étranger) ne combat à la place de nos pilotes et combattants”, avait-il insisté.
Une ville dans laquelle des font rage depuis deux ans, des combats qui opposent les groupes islamistes et les forces loyales aux autorités basées dans l’est, (avec une très forte présence du groupe état islamique).