Le gouvernement éthiopien a finalement abandonné son projet d’extension de la capitale Addis-Abeba, à l’origine de manifestations mortelles dans le pays.
Extension d'Addis-Abeba : le gouvernement éthiopien fait marche arrière
Depuis la fin de l’année 2015, les manifestations de l’ethnie majoritaire Oromo se sont multipliées en Ethiopie. Les Oromos qui représentent 1/3 de la population éthiopienne s’opposaient au programme d’extension de la capitale. Le projet devait conduire à l’expropriation des fermiers de la région.
Le gouvernement éthiopien a été accusé de réagir d’une main de fer. Dans un rapport, Human Rights Watch a pointé du doigt les forces de l’ordre éthiopiennes qui auraient tué au moins 140 personnes au cours de ces soulèvements. L’Ong avait conclu que ce pourrait être “la crise la plus importante de l’histoire du pays depuis les violences électorales de 2005”.*
REPORT: hrw reports over 100 people killed in Ethiopian Oromia protests https://t.co/taVf2ZtVRd Photo: Pye Eyed pic.twitter.com/0Akz3wgCOr— africanews (africanews) 8 Janvier 2016