Le Camerounais qui assure l’intérim à la tête de l’instance faîtière du football mondial a co-signé une lettre ouverte le 18 décembre dernier.
Issa Hayatou propose plus de transparence pour réformer la FIFA
Le document a été publié dans le magazine The FIFA Weekly et porte la signature d’Issa Hayatou en tant que président intérimaire et celle du secrétaire général intérimaire Markus Kattner. En neuf points, les deux hommes avancent des propositions de réformes et font l’hypothèse que plus de transparence pourrait permettre d’“établir une institution sportive sûre, professionnelle et totalement responsable d’ici la Coupe du monde 2018.” L’objectif assumé est de regagner la confiance de l’ensemble des partenaires de l’univers du football mondial.
Issa Hayatou et Markus Kattner proposent d’apporter plus de lisibilité sur la gestion de l’argent du football. “Une séparation claire des pouvoirs entre la sphère politique du football et les opérations financières et commerciales de la FIFA” s’impose écrivent-ils. La mesure pourrait permettre de limiter d‘éventuels conflits d’intérêt comme ceux qui ont conduit aux scandales en cascade que traverse actuellement le football mondial. La FIFA devra aussi confier le contrôle de toutes ses transactions financières par un oganisme indépendant. Alors que les révélations de corruption ont pris des proportions globales, les autorités intérimaires de la FIFA proposent que ces principes de bonne gouvernance soient étendus à l’ensemble des associations membres.
Reformes tous azimuts
Autre point majeur de la lettre ouverte d’ Hayatou et de Kattner, la promotion de l’indépendance et de la compétence parmi les membres des “commissions essentielles” de la FIFA. Il s’agit notamment de la commission des finances, de celle du développement, de la gouvernance et enfin de celle en charge de l’audit et de la conformité. En plus de la promotion du football féminin, le document souligne aussi la nécessité de mettre en place un mécanisme de limitation de la durée des fonctions des principaux dirigeants de la FIFA à trois mandats de quatre ans.
Ces propositions interviennent deux semaines après la tenue du comité exécutif de la FIFA qui avait déjà approuvé un certain nombre de réformes relatives à la promotion de la transparance. Une volonté de se remettre en cause qui devrait être effective lors du congrès de février 2016.
Consulter l’intégralité de la lettre ouverte à la page 27 du magazine ci-dessous