Tunisie
En Tunisie l’ONG International Alert lance en collaboration avec des jeunes des quartiers populaires de Tunis la capitale, une série de productions artistiques qui mettent en lumière la violence, omniprésente dans certaines zones du pays.
Ces productions comprennent une exposition de photographies et de graffitis, un court-métrage et une chanson de rap.
" En Tunisie, on voit déjà que tous les jeunes pensent à partir à cause des problèmes comme la violence. Il y a beaucoup de problèmes en Tunisie. Je veux leur conseiller de ne pas partir. Il faut plutôt trouver des solutions. Leurs voix doivent être entendues jusqu'à ce que nous trouvions des solutions et que la Tunisie redevienne ce qu'elle était." a déclaréMariem Chourabi, Titulaire d'une maîtrise en droit fiscal.
Plus d’une décennie après la révolution de 2011, de nombreuses causes sociales et économiques restent inchangées.
Les quartiers populaires et les régions frontalières sont particulièrement défavorisés et connaissent des taux élevés de décrochage scolaire, de chômage et de dégradation des services publics.
"Il y a des gens qui vivent la violence au quotidien, il y a ceux qui la pratiquent et ceux qui la subissent. Donc à partir de là, on a commencé à réfléchir à comment canaliser la violence dans des activités culturelles." a dit Houcem Ayari, coordinateur, International Alert.
Le projet vise à lutter contre les différents types de violence dont sont victimes ces jeunes. Les quartiers dont ils sont issus sont marginalisés et souffrent d’une mauvaise image. Perçus comme des mendiants ou des voleurs, les jeunes de ces quartiers sont souvent ciblés par la police qui commet des violences à leur encontre.
" La musique que nous travaillons vient de la violence que nous voyons et que nous voulons faire disparaître. Nous avons choisi la musique pour exprimer nos sentiments, pour libérer nos émotions refoulées et pour exprimer ce que nous vivons. Comme je l'ai mentionné, il y a des choses qui ne peuvent pas être dites, alors nous les écrivons en musique." a expliquéMohamed Ali, rappeur.
La moitié des jeunes âgés de 18 à 29 ans sont privés de couverture santé, selon une récente étude qu’Alert a mené dans les trois régions marginalisées de Tataouine Nord, Kasserine Nord et Kabbariya.
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