En Eswatini, un accord secret avec les États-Unis crée la polémique. Des avocats et militants des droits humains poursuivent le gouvernement pour avoir accepté, dans la discrétion, des personnes expulsées par l’administration Trump.
Accord controversé entre l'Eswatini et l’administration Trump
Le complexe pénitentiaire de Matsapha, situé à Matsapha, près de Mbabane, en Eswatini, le jeudi 17 juillet 2025.
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AP
L’affaire devait être entendue ce vendredi par la Haute Cour du pays, mais a été reportée au 25 septembre. Motif : le gouvernement n’a pas encore présenté sa défense.Le procureur général, Sifiso Khumalo, rejette l’affaire, la qualifiant de « requête juridique futile.
En juillet, cinq personnes originaires du Vietnam, de la Jamaïque, du Laos, de Cuba et du Yémen ont été expulsées vers l’Eswatini. Toutes étaient des criminels condamnés. Le gouvernement affirme les garder à l’isolement, en attendant leur retour dans leurs pays respectifs.
Mais pour les plaignants, cet accord est illégal : il n’a jamais été approuvé par le Parlement, ni rendu public. Et le sort des expulsés reste flou : aucun contact, aucune visite autorisée.