Migration : l'OIM plaide pour le renforcement de l'aide au développement

Des migrants secourus au sud de la Crète sont transférés sur un navire vers le port de Lavrio, en Grèce, le jeudi 10 juillet 2025.   -  
Copyright © africanews
AP Photo

Contrôles aux frontières accrus et financement des pays de transit afin de dissuader les migrants entre autres, l’Europe serre la vis face aux flux migratoire.  

Pour la directrice de l’Agence des Nations unies pour les migrations en revanche, il faut combattre le mal à la racine. Amy Pope plaide pour renforcement de l’aide au développement nécessaire pour la des populations.  

"Lorsque le public voit des bateaux traverser la Méditerranée, il se demande si le gouvernement est capable de gérer la question de migration dans son ensemble. Il est juste et approprié que les gouvernements répondent à cette préoccupation. Et il y a plusieurs façons de le faire. Nous pensons qu'il est vraiment utile de commencer à élaborer une approche globale, en reconnaissant que la plupart des migrants ne choisissent pas l’Europe comme point de chute. Ils migrent d'abord vers un pays voisin ou de leur région. S'ils peuvent y trouver la sécurité, un emploi, un avenir pour eux-mêmes, ils sont plus susceptibles d'y rester. Nous encourageons les gouvernements, une fois de plus, à ne pas réduire l'aide au développement pour les premiers pays d'accueil, car elle peut être beaucoup plus efficace non seulement dans la gestion de la migration irrégulière vers l'Europe, mais aussi dans la recherche de solutions plus axées sur les droits de l'homme, sur le développement et qui, en fin de compte, seront plus efficaces pour stabiliser les communautés de migrants", a expliqué Amy Pope, Directrice générale de l'Organisation internationale pour les migrations.

 Un son de cloche contraire à celui des pays occidentaux qui renforcent plutôt des efforts en matière d'expulsion. 

 

Voir sur Africanews
>