Afrique du Sud : la coalition gouvernementale à couteaux tirés

le président sud-africain Cyril Ramaphosa, à droite, salue le chef de l'Alliance démocratique (DA), John Steenhuisen, à gauche, lors de la première séance du Parlement depuis   -  
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Alors que l'Afrique du Sud a célébré mardi le premier anniversaire de la formation du gouvernement d'unité nationale (GNU), la coalition formée de 10 partis continue de se déchirer. 

L’Alliance démocratique (DA) a porté plainte le même jour contre la ministre de l'Enseignement supérieur, Nobuhle Nkabane pour corruption.  

Ils l'accusent plus précisément d'avoir menti au Parlement afin de nommer de manière « frauduleuse » des personnes liées à l'ANC aux conseils d'administration de structures éducatives. 

La DA a également indiqué qu'une enquête policière pour facturation frauduleuse visant Thembi Simelane une autre ministre du gouvernement de l'ANC, était également en cours.  

Les tensions au sein de la coalition ont commencé la semaine dernière, avec le limogeage d'un ministre de la DA,pour voyage à l'étranger non autorisé, selon la présidence.  

Samedi, la DA a annoncé son retrait du « dialogue national » lancé par Cyril Ramaphosa.  

Bien qu’il fasse partie de la coalition au pouvoir depuis près d’un an, le parti de l’Alliance Démocratique (DA), deuxième force du pays, n’hésite pas à critiquer et attaquer devant les tribunaux des décisions prises par l’ANC. 

Le gouvernement d'unité nationale aujoud’hui en grande difficulté, a été mis en place après que le Congrès national africain (ANC), a échoué pour la première fois à remporter une majorité absolue lors des élections au Parlement. 

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