Les officiels du Rwanda et de la République démocratique du Congo ont réagi à l'accord de paix signé par le deux pays sous la médiation américaine. Le Ministre congolais en mission permanente aux Nations unies a exprimé ses espoirs quant au respect des clauses de cette convention.
Accord de paix Rwanda/RDC : les deux pays entretiennent l'espoir
Casque bleu de la MONUSCO déployé près de Kibumba, au nord de Goma, République démocratique du Congo, vendredi 28 janvier 2022.
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"Ce matin, le Rwanda a signé, avec la médiation de l'administration américaine et avec l'Etat du Qatar comme témoin, l'accord de paix entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. Dans cet accord, le Rwanda s'engage à retirer sans condition toutes ses troupes du territoire de la RDC. Nous espérons que cette fois-ci, les États-Unis d'Amérique, chargés de la médiation, pourront imposer au Rwanda des sanctions à la hauteur de leurs fautes s'ils ne s'exécutent pas une nouvelle fois", a déclaré, Hippolyte Kingonzila Mfulu, ministre conseiller, mission permanente auprès des Nations unies, République démocratique du Congo (RDC).
L'accord semble faire l’unanimité. Le représentant permanent du Rwanda auprès des Nations unies s'est voulu plus rassurant et convaincu d'un retour à la paix durable.
"Bien qu'il reste encore du chemin à parcourir, la voie vers une paix durable dans la région des Grands Lacs est plus claire aujourd'hui qu'elle ne l'a jamais été auparavant. Un élément important de l'accord d'aujourd'hui est la disposition permettant aux parties de former un mécanisme permanent de coordination conjointe de la sécurité, dont la première tâche sera de superviser la mise en œuvre du concept d'opérations pour la neutralisation des FDR et la levée des mesures défensives du Rwanda, telles qu'elles ont été approuvées dans le cadre du processus rwandais en novembre de l'année dernière", a affirmé, Martin Ngoga, représentant permanent du Rwanda auprès des Nations unies.
L’accord du 27 juin dernier comprend « le désengagement, le désarmement et l’intégration conditionnelle des groupes armés non-étatiques », ainsi qu’un « mécanisme conjoint de coordination en matière de sécurité ».